Cycle#2 – Conférence sur l’accaparement des terres agricoles

Nouvel évènement dans le cadre de notre cycle thématique dédié à la question de l’alimentation, avec cette conférence de Sarah Champagne de l’association Les Amis de la Terre, suite à la parution de leur rapport « La terre aux paysan.nes, l’agro-industrie hors-champ ! ».

A 19h30 le mercredi 3 mai 2023, à l’Auberge Landaise de Mont-de-Marsan. Ouvert à tous, entrée libre.

Extrait de la lettre envoyée à tous les élus aux alentours de Mont-de-Marsan pour les inviter à cette conférence indispensable de Sarah Champagne des Amis de la Terre :

« D’ici 2030, la moitié des agriculteurs français seront partis à la retraite.

Nombre d’exploitations n’ont pas de repreneur. De plus, les quelques jeunes agriculteurs et agricultrices qui souhaitent s’installer n’ont souvent aucune chance face aux gros agriculteurs et aux multinationales qui contribuent à faire grimper les prix des terres.

Ce sont ainsi des milliers d’hectares que s’approprient déjà, dans la plus grande opacité, de grands groupes industriels, financiers ou des personnes issues de l’agribusiness, à travers des montages sociétaires sophistiqués qui échappe à tout contrôle.

Aujourd’hui, les SAFER (régulation de la propriété des terres) et le contrôle des structures (régulation des locations de terres) n’arrivent plus à jouer leur rôle. La gouvernance du foncier agricole doit donc être revue en profondeur.

Les Amis de la Terre France ont publié un rapport sur le sujet. Sarah Champagne, responsable de la campagne Agriculture vient nous présenter le contexte, les problèmes et les mesures qui pourraient être prises.

Les Landes ne font pas exception et le futur de l’agriculture landaise et française se joue dans les années qui viennent. En tant qu’élu local, vous êtes directement concerné. Vous êtes donc cordialement invité »

En bref
L’accaparement des terres est l’acquisition massive de terres agricoles par des investisseurs (multinationales ou « agri-managers »), en contournant la réglementation pour créer des exploitations de plusieurs milliers d’hectares avec peu de travailleur·euses. Ce phénomène implique le plus souvent une agriculture intensive selon des méthodes non-agroécologiques, ou à des fins de spéculation ou de contrôle des ressources.

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